- anophèle
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• 1829; du gr. anôphelês « nuisible »♦ Insecte diptère (culicidés), moustique dont la femelle est l'agent de transmission du paludisme, de la dengue et de la filariose.anophèlen. m. ENTOM Moustique (ordre des diptères) dont la femelle transmet le paludisme ainsi que la filariose lymphatique et certaines encéphalites à virus.Encycl. L'anophèle femelle pond ses oeufs à la surface des eaux stagnantes; les larves ont une vie aquatique. Lorsqu'une femelle adulte pique (la nuit) un paludéen, elle absorbe des plasmodiums qui accomplissent chez elle un cycle complexe dont le produit est un sporozoïte infestant. Celui-ci se loge dans les glandes salivaires de l'anophèle et peut ainsi être inoculé à un homme sain lors de la piqûre suivante. Pour se protéger contre les anophèles adultes, on utilise des moustiquaires, de préférence imprégnées d'un insecticide. Les moyens permettant de détruire les larves sont la suppression des eaux stagnantes, la lutte chimique (DDT, etc.), la lutte biologique (poissons mangeurs de larves).⇒ANOPHÈLE, subst. masc.ENTOMOL. Insecte diptère, voisin des cousins ou moustiques, dont la femelle transmet par piqûre le paludisme, la malaria, la filariose, etc. [cf. Hist. gén. des sciences, t. 3, vol. 1, 1961, p. 416 et Zoologie, t. 2, 1963, p. 830 (encyclopédie de la Pléiade)] :• 1. Vint le beau temps frais, qui emporta les anophèles ...COLETTE, Chambre d'hôtel, 1940, p. 90.• 2. ... la géographie des maladies, animales ou humaines, des pays chauds ne reste pas stable et immuable : elle subit les conséquences des facteurs économiques les plus divers. L'éclosion du paludisme à Ismaïlia, lorsque fut creusé le canal de Suez, puis son extinction, lorsque la destruction des anophèles fut entreprise par les méthodes de Ross, ...J. BRUNHES, La Géographie humaine, 1942, p. 288.Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe siècle.PRONONC. :[].ÉTYMOL. ET HIST. — 1829 (Latreille ds G. CUVIER, Le Règne animal, Paris, Déterville et Crochard, t. 5, 1829, p. 439 : Les espèces où les palpes sont, dans les mâles, de la longueur de la trompe, forment un autre genre, celui des Anophèles).Empr. au lat. sc. mod. anopheles (1818, MEIGEN. Systematische Beschr., I ds AGASSIZ, Nomenclator zoologicus), lui-même empr. au gr. , au sens de « nuisible » (THUC., 6, 35 ds BAILLY).STAT. — Fréq. abs. littér. :1.BBG. — Lar. méd. 1970. — Méd. Biol. t. 1 1970. — REY-COTTEZ 1970, t. 38, p. 351.anophèle [anɔfɛl] n. m.ÉTYM. 1829, Latreille; lat. sc., du grec anôphelês « nuisible ».❖♦ Zool. (et relativement cour.). Insecte diptère (Culicidés), moustique dont la femelle est l'agent de transmission du paludisme et de la filariose.0 Les anophèles porteurs de fièvre craignent la lumière, la chaleur et l'eau claire.Claudel, Journal, Cahier V, Pl., t. I, p. 660.
Encyclopédie Universelle. 2012.